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Code du travail Herbert ZHANG ZhiYong 张智勇
Cotisations sociales
Les cotisations sociales sont des prélèvements assis sur les salaires, aussi
appelées charges sociales. Les cotisations font partie des taxes sur les
traitements et salaires. Elles sont associées au financement de prestations
sociales.
Une distinction est faite entre deux types de cotisations sociales :
Les cotisations sociales salariales sont déduites du salaire brut (salaire net =
salaire brut - cotisations salariales)
Les cotisations sociales employeurs (appelées aussi cotisations patronales), qui
sont en général plus élevées que les cotisations salariales, sont déduites du
salaire « super-brut ».
La théorie économique montre que la répartition entre ces deux types de
cotisations n'a pas d'importance économique ; trois éléments ont une influence
économique : le niveau du salaire super-brut payé par les employeurs,
c'est-à-dire la rémunération des salariés, le niveau du salaire net
effectivement perçu par les salariés, et les dépenses financées par les
prélèvements sociaux.
Les cotisations sociales correspondent donc à une part socialisée du salaire,
c'est-à-dire captée par des organismes appelés caisses afin d'être redistribuée.
Les cotisants bénéficient en contrepartie d’une couverture partielle ou totale
de frais divers, engendrés par l'un des grands « risques » que sont le chômage,
la vieillesse, la famille et les accidents du travail et maladies
professionnelles. Cette contrepartie peut être immédiate (risque immédiat), ou
différée : le salarié touche une pension à l'âge de la retraite.
Ce système repose sur un principe de solidarité : une partie des salariés payent
plus qu’ils ne reçoivent ou qu’ils ne recevront, par exemple s’ils ne
connaissent aucun ennui de santé ou aucune période de chômage, si la durée de
leur espérance de vie à la retraite est plus faible que la moyenne, si leurs
cotisations servent à financer d’autres régimes de retraite.
Analyse macro-économique
Coin salarial et fiscal dans les principaux pays de l'OCDE.Dans la théorie
économique, la séparation entre cotisations sociales employeurs et cotisations
sociales salariés n'est pas pertinente à moyen terme : les cotisations sociales
reposent in fine sur les salaires, du fait d'une baisse des salaires ou d'une
moindre hausse. Ce qui compte, ce sont les salaires nets (perçus par les
salariés) et les salaires super-bruts (payés par les employeurs), la répartition
des prélèvements entre les deux n'a pas d'influence (voir théorie de l'incidence
fiscale).
Le niveau des cotisations sociales varie en fonction de l’emprise des
administrations publiques sur l’économie[réf. nécessaire], de l'efficacité des
systèmes de sécurité sociale et des gestionnaires (en France, les partenaires
sociaux, l'État en Grande-Bretagne). L'État peut également prendre en charge
une partie des dépenses. Par exemple au Danemark les prestations sont en grande
partie payées par l'impôt, ce qui permet de ne pas faire reposer le
financement du système de sécurité sociale sur les seuls revenus du travail.
Dans le cadre des régimes de retraite par répartition, les différences
intergénérationnelles mettent à l'épreuve le principe de solidarité à la base du
système de répartition. En Europe, les « baby boomers » ont payé de faibles
cotisations sociales pour financer les pensions d’un petit nombre de retraités ;
devenus « papy boomers », ils sont très nombreux et le financement de leurs
pensions repose sur les générations suivantes, moins nombreuses, qui payent des
cotisations relativement plus élevées.
En France, le niveau des cotisations sociales est un des plus élevés au monde au
sein des pays développés. Ce niveau relatif s'apprécie au regard des
prestations fournies en retour aux populations (santé, chômage, etc.) qui
varient selon le pays considéré.
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